C'est la fin du blog !

Nous vous souhaitons 

à toutes et à  tous 
de très bonnes vacances  !!!

LEÏNA et TIMO

Petit bilan kilométrique

Nous avons parcouru entre le 12 novembre 2013 et le 25 juin 2014 :

- environ 20 000 km sur terre (voiture essence), 

- environ 3100 km sur la mer (ferry),

- environ 4250 km en avion,

- et environ 200 km à pieds.

On a calculé grâce au Comparateur Eco-Déplacements la pollution qu'on a émise en voyageant :

en voiture essence (4 passagers) : 371,46 kg CO2

en avion : 603 kg CO2

L'Eco-calculateur de la DGAC (direction générale de l'aviation civile) a donné une autre valeur : 412 kg de CO2 par passager. 

A quatre personnes,  nous avons pollué plus en faisant 4250 km en avion (aller/retour Lyon/Agadir) qu'en roulant 20 000 km dans notre petite clio.

C'est dommage,on n'a pas trouvé de calculateur pour les déplacements en bateau. Mais nous avons trouvé des informations sur le site de la compagnie Corsica Ferries . Pour un trajet Toulon-Ajaccio (environ 270km), une voiture (3 passagers en moyenne) émet 50 kg CO2.

Grâce à la Calculette Eco-Déplacements, on peut aussi évaluer la pollution que l'on émet annuellement en allant au travail selon son mode de transport.

Leïna

Retour en France

On fait notre dernier jour de Nuestro Gran Paseo en Sandaigne .
Tout à l'heure, nous prenons la route d'Olbia  pour prendre le bateau.
On arrivera à Gênes où nous avons pris le bateau pour aller à Tunis (Tunisie) .
Puis nous passerons à Pertuis, à Grenoble et après à Chalon, notre ville de départ et d'arrivée.
On va retrouver Olivia et Antoine et faire la fête pour les huit ans de notre cousine !
Timo

Aujourd'hui, c'est notre dernier jour en Sardaigne et aussi le dernier jour de notre grand voyage!!!
Tout à l'heure, nous allons prendre la route pour Olbia et ce soir nous prenons le bateau pour Gênes.
Puis demain nous irons à Pertuis, à Grenoble et après on rentre à Chalon.
LEÏNA 

Bosa

Vendredi 20, après la visite de contrôle  à l'ospedale de Nuoro,  nous avons traversé l'ïle d'est en ouest.

L'ospedale de Nuoro

 On a quitté le Supramonte et rejoint le village de Santa Lussugiu qui est construit dans le cratère d'un volcan éteint !

Santa Lussurgiu 

La plaine 

 Ensuite, nous avons traversé les monts Monteferru ...

...et nous sommes arrivés  Bosa !

 On est perché sur une petite colline à 2 km de Bosa au milieu des oliviers et des statuettes ! 

Vue sur Bosa, son château et la mer (depuis notre colline)

Bosa se trouve à l'ouest de la Sardaigne, plutôt au nord. Cette ville est traversée par le fleuve Temo qui se jette dans la mer à Bosa Marina. Elle est aussi dominée par un château construit en 1112. Il y a de nombreuses maisons colorées.

Bosa, le fleuve Temo et au loin, Bosa Marina

Phénicienne, romaine, puis abandonnée à l'arrivée des Sarrasins, la ville fut reprise par les Malaspina (des nobles ligures (Gênes)) qui  y construisirent le fameux château. Ensuite, la ville fut convoitée par les Aragonais, les Espagnols, et changea de seigneur plein de fois ! Au XIXè siècle, après la féodalité, l'industrie des tanneries se développa. Les tanneries fermèrent dans les années 1960.

Sur la rive gauche du Temo, les anciennes tanneries.

 Dans les rues, les gens accrochent le drapeau italien pour encourager l'équipe de foot !

Façades colorées de la vieille ville

La façade du Duomo

La coupole du Duomo et le vieux pont.

A l'intérieur du Duomo, sous la coupole.

Leïna

Les MURALES d'Orgosolo.

Orgosolo est une petite ville à 20 km au sud de Nuoro, perchée dans la montagne. Ici, les gens, les artistes, utilisent les façades comme moyen d'expression. 

Tout a commencé en 1969 : le gouvernement italien a voulu créer à Orgosolo une base militaire. Les habitants ont refusé et ont commencé à inscrire leur mécontentement sur les murs... Les habitants ont gagné, il n'y a pas de camp militaire. 

Aujourd'hui, le phénomène continue et de nouvelles fresques sont peintes chaque année ! Le principe est de ne jamais les restaurer.

Les thèmes sont très liés à la politique, mais il y a aussi des scènes de vie, notamment des bergers. 

Même sous l'orage, on s'en est mis plein les yeux ! 

  Leïna, Timo, Maman (promenade du 17 juin)

"Heureux est le peuple qui n'a pas besoin de héros."

"Une autre guerre ? Non merci !"

Pour le bicentenaire de la Révolution Française

"Nous sommes tous des clandestins."

Salvador Allende, président chilien assassiné par les militaires en 1973.

On retrouve Guernica (thème de la guerre d'Espagne).

Hommage à Miro

Deuxième semaine en Sardaigne

Vendredi dernier, le 13, nous avons quitté le sud de la Sardaigne pour aller dans le massif du Supramonte (centre est de l'île). Voici une petite carte de cette région :

Depuis, beaucoup de choses se sont passées ! Voici un petit aperçu de notre semaine :
13/06 -Visite de la grotte de Su Marmuri :
Avant d'arriver à Dorgali (le 13/06) nous avons donc  fait un petit arrêt à la grotte de Su Marmuri.
Elle s'est formée à partir d'une rivière souterraine il y a 10 000 000 d'années !

 

A l'intérieur il fait 10c° et il y a un taux d'humidité de 92% ! On est descendu à 130m sous terre !
Il y a plusieurs salles (salle des miroirs, salle des cactus) et la plus grande mesure 70 m de long et 30 m de haut environ.

La grande salle

On a pu voir des concrétions calcaires : des stalactites ("qui tombent") et des stalagmites ("qui montent"). La stalagmite la plus grande mesure 20m de haut : elle est âgée de 5 millions d'années (1cm3 de concrétion met 100 ans à se former) !

Les concrétions sont de plusieurs couleurs (rouge (fer), vert (cuivre), noir (manganèse ), blanc (calcaire pur))et de plusieurs formes (drapés, en chou-fleur...).

Il y a aussi des animaux qui vivent là dans l'humidité, le froid et le noir : au moins 27000 chauves-souris (dans les salles qui restent à l'obscurité car pour les visiteurs, on éclaire le parcours souterrain d'environ 1 km :-). Il y a 5 espèces de chauve-souris. 80 % sont des femelles et pour élever leurs petits elles quittent la grotte pour des petites grottes plus chaudes. Il y a aussi une espèce de coléoptère et une espèce de salamandre.

Leïna

14/06-L' ovile ou su pinnetu

C'est une petite cabane circulaire de berger faite en pierre et en branches de cyprès. En se promenant sur le monte Ruiu, près du gîte, on en a trouvé une toute neuve ! Les gens les restaurent et cela fait un abri pour les randonneurs. Ces cabanes ressemblent aux nuraghes (constructions typiquement sarde de la Préhistoire, mais on vous en parlera après....). Dans ces refuges, les bergers sardes fabriquaient le fromage et dormaient sur des paillasses faites en laine. Ils se chauffaient à l'aide d'un foyer installé au centre de la cabane.

 

Le foyer au centre de la cabane

 

15/06-De Cala Luna à Nuoro : un dimanche sans repos !

Un sentier d'environ 5 km mène à Cala Luna, une belle plage accessible uniquement à pied ou en bateau. On a marché 1h30 et on est arrivé à la belle plage !

 Autrefois, les phoques moines venaient se mettre à l'abri à Cala Luna car il y a des grottes au bord de l'eau.

 Au retour, CRIC-CRAC ! Je suis tombée sur mon bras droit ! Une belle fracture ouverte !

 A Nuoro, CROC ! Le docteur a remis l'os correctement et maintenant, j'ai un plâtre pendant 30 jours. Heureusement, j'ai eu très mal sur le coup mais depuis que l'os est remis, je n'ai plus mal.

Leïna

16/06-L'aquarium de Cala Gonone

A Cala Golone, il y a un aquarium dans lequel on voit des piranhas rouges qui viennent d'Amazonie (Amérique du sud).
Il existe  des poissons à squelettes osseux et des poissons à squelettes cartilagineux (comme les requins et les raies).
On a vu des poissons-pipes, des poissons-clowns, des poissons-chirurgiens, des poissons-trompettes, des murènes....et plein d'autres animaux marins : des échinodermes (étoiles de mer, oursins),des cnidaires (anémones, méduses), des crustacés (crabes), des poulpes,  ...

 On pouvait même caresser des raies, des roussettes, des étoiles de mer dans un  bassin tactile !

 Et jouer à la tortue !

Timo

17/06-Le parc-musée S'Abba Frisca
C'est un petit musée qui montre comment les gens vivaient et travaillaient autrefois (jusqu'au milieu du XXè siècle).

Toute une famille vivait dans cette maison.

Derrière, un enclos pour quelques chèvres.

 Un silo en liège pour conserver le grain.

Un chaudron pour fabriquer le fromage.

 La charrette 

 La meule pour moudre le grain.

 La forge et l'endroit où on ferrait les bœufs.

En habit de travail

 Habits de travail, d'hiver et de veuve.

 Habits de mariés de Dorgali

Pressoir pour le raisin et le moulin à huile.

18/06-Le village nuragique de Serra Orrios et la tombe des Géants de Thomes. 
Les nuraghes sont des constructions préhistoriques typiques de la Sardaigne en forme de cylindre (base en pierre). La civilisation nuragique est née en Sardaigne autour du XVIIIè s avant JC. Elle résista à l'arrivée des Phéniciens et des Carthaginois sur l'ïle mais elle prit fin au IIè siècle avant JC avec les Romains.
Un petit aperçu de l'art nuragique :

Chaque communauté menait sa propre existence sur son territoire, territoire surveillé et défendu par un système de nuraghes. Les relations avec les autres étaient surtout commerciales (pour le métal) mais aussi religieuses.
 "Serra Orrios" est un village nuragique qui date d'environ -1500 av JC.

Il était composé :
- d'une cabane de réunion, endroit où se réunissaient les habitants pour discuter des questions civiles, militaires, religieuses,

Avant chaque assemblée, les gens se purifiaient avec les eaux lustrales de la vasque située à l'entrée.

- de deux temples dédiés au culte de l'eau,

Le petit temple

- d'une centaine d'habitations. Les maisons étaient soit regroupées ("à secteur" ou "en ilôt",) soit isolées.

habitation isolée ou habitation à secteur.

Place du village avec le puits.

Il y avait aussi des enclos individuels et collectifs pour le bétail. 

Les morts étaient enterrés dans des tombes collectives, appelées "tombes des géants" (de 10 à 100 sépultures par tombeaux). A Serra Orrios, on n'a pas pu voir de tombe alors nous sommes allés voir celle de Thomes. Une tombe est composée d'une chambre sépulcrale (à l'arrière) et d'une aire en forme de "croissant" (l'exèdre) avec une pierre dressée sculptée (sur le devant de la tombe).

              l'exèdre                           Leïna dans la chambre sépulcrale