mardi 17 décembre 2013

Côté mer et côté océan

Mojacar et Vejer sont  deux villes espagnoles du sud de l'Andalousie.
L'une est au bord de la mer Méditerranée tandis que l'autre est du côté de l'océan Atlantique.
Entre les deux : le détroit de Gibraltar, large d'à peine 15 kilomètres !  L'Afrique, c'est juste en face ! Et en 35 minutes, on peut se  retrouver au Maroc grâce à la navette Tarifa - Tanger !
Le "bolide Tarifa-Tanger"
L'Afrique juste en face

En novembre-décembre, il fait globalement beau et bon au sud de l'Andalousie. Il a plu un jour entier, il a fait du vent presque tous les jours. Les nuits étaient plutôt fraîches.

A Mojacar, côté mer, le relief n'est pas plat : des collines plongent dans la Méditerranée et des petites chaînes de montagne (sierra) bordent le littoral. On n'a pas vu du tout les mêmes plantes sur la côte et dans les montagnes.
Au bord de la mer, dans le sable ou les rochers, on trouve des végétaux adaptés au sel, à la sécheresse, au vent. On voit aussi plus loin dans la terre sèche et caillouteuse, beaucoup de figuiers de Barbarie, d'agaves, et d'autres cactus. 


Dans les zones irriguées, poussent des orangers, des citronniers, mais il y en a peu ici. 
Dans les petites plaines, on a surtout vu des champs d'oliviers, quelques palmiers et quelques eucalyptus.
 Les champs d'amandiers eux, se trouvent dans les zones non irriguées, dans la sierra à plus de 1000m d'altitude !
champs d'amandiers dans la sierra
Autour de Vejer, côté océan, c'est différent ! Le relief est plutôt plat, légèrement vallonné.
Au bord de l'océan, dans le sable, il y a beaucoup de chardons, de grandes herbes, de plantes grasses et des fleurs à bulbes (nom ?) qui font des graines noires qui flottent dans l'eau car elles sont entourées d'une sorte de mousse.

  



 Plus loin, on  commence à avoir quelques arbres et après, une immense forêt de pins que les hommes ont plantée pour que le vent n'emmène pas le sable à l'intérieur des terres.

 



Il y a aussi des prés clôturés, au sol sableux où pousse un peu d'herbe. Dans ces prés broutent des vaches ou des chevaux, ou parfois les deux mélangés !

Dans le jardin du gîte qu'on louait, à moins d'un km de l'océan, il y avait quelques palmiers, des cactus, peu d'oliviers et beaucoup de plantes grasses. Juste à côté du jardin, il y avait un champ de fraises : les fraisiers étaient sous des petits tunnels en plastique.
 

les petites serres à fraises
Entre Grenade et Vejer, nous avons traversé beaucoup d'oliveraies.

Lorsque nous sommes allés à Séville, on a traversé une très grande plaine avec des champs labourés et des arbres fruitiers.
Dimanche, entre Vejer et Cordoue, on a encore vu beaucoup d'oliviers. 
Aujourd’hui, entre Cordoue et Madrid, on a traversé un immense plateau avec( encore) des champs d'oliviers, puis des champs de vignes, puis des champs de céréales.

Aussi, ce qui est très impressionnant du côté "Vejer Atlantique", ce sont les champs d'éoliennes et de panneaux solaires !

Et du côté "Mojacar Méditerranée", les immenses champs de serres qu'on appelle les "invernaderos" !


Leïna

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